Les Plus Beaux Villages de France en Dordogne

10 Plus Beaux Villages de France en Périgord, qui dit mieux ? La Dordogne fait partie des départements qui recèlent le plus grand nombre de villages certifiés par le prestigieux label des Plus Beaux Villages de France (159 villages à travers la France).  Des endroits incontournables à visiter toute l’année, qui sont riches d’un patrimoine remarquable, entourés d’une nature généreuse et où le tourisme est l’un des fers de lance, pour promouvoir ces destinations à ne pas manquer. En allant vous promener dans l’un de ces villages, vous faites assurément le bon choix et vous soutenez le développement harmonieux d’une localité qui s’engage, en entrant dans l’association, à offrir une belle qualité de vie à ses habitants en même temps qu’aux visiteurs de passage.

Photos d'ouverture et de l'article © Guide du Périgord

Les Plus Beaux Villages de France, qu’est-ce que c’est ? 

L’Association des Plus Beaux Villages de France, c’est l’Histoire de Monsieur Charles Ceyrac, alors Maire du charmant village Corrézien Collonges-la-Rouge en 1981, qui souhaite valoriser les jolis villages pittoresques et au patrimoine remarquable, comme il y en a tant en France ! De cette louable ambition, naît une association en 1982, avec au départ, 66 communes qui sont déjà des lieux touristiques d’exception et qui se promettent de conjuguer le développement économique avec le bien-être des habitants. L’exode rurale entraînant la désertification de ces zones souvent très champêtres, c’est une initiative bienvenue, qui enthousiasme et trouve écho, jusque à l’étranger où depuis, des labels similaires ont éclos, portés par cette bonne idée Française.

Pour faire partie de cette sélection très serrée où seulement 20% des prétendants sont élus, il faut tout d’abord avoir moins de 2000 habitants et ensuite répondre à 30 critères de sélection, qui sont vérifiés régulièrement, au risque de perdre son label. C’est un processus connu des entreprises qui prétendent à des labels de qualité, il en va de même pour avoir la chance d’afficher le joli panneau rouge et or à l’entrée de son bourg.

Les Plus Beaux Villages de France en Dordogne

Ils sont donc 10 au palmarès, 8 d’entre-deux étant situés en Périgord Noir, 1 en Périgord Vert et 1 en Périgord Pourpre. Loin de signifier que les autres villages ont moins à offrir, ces 10 villages se démarquent pourtant de part leur volonté à porter haut l’étendard d’une qualité d’accueil durable toute l’année, tout en s’engageant à promouvoir leur appartenance à ce label exigeant, qui est autant une marque de valeur qu’un Graal à brandir. Voici quelques informations pratiques et liens concernant ces localités sans pareil, à découvrir les yeux grands ouverts et l’appareil photo en main. En préambule, une carte pour les situer et pourquoi pas, faire un road-trip sympa !

Saint-Jean-de-Côle et son château

En Périgord Vert, Saint-Jean-de-Côle est un magnifique petit village médiéval, au bord de la rivière la Côle. Il est situé sur la route entre Thiviers et Nontron, ce qui le place dans une situation géographique intéressante, d’un point de vue commercial. Remontons dans le temps : au XI^e siècle, un prieuré (aujourd’hui classé) est construit, il abrite des Chanoines, de l’ordre de Saint-Augustin. À peu près à la même époque et pour protéger ce prieuré, on bâti le Château de la Marthonie, appartenant à la famille éponyme. Tout autour de ces deux somptueux ensembles, se dessine et se construit un joli petit village ramassé, aux rues pavées, aujourd’hui très agréable pour la déambulation, car majoritairement piéton. Mais les guerres de religion passent par là, sur cette route, qui rappelez-vous est stratégique et plusieurs fois, notamment pendant la Guerre de Cent Ans, le prieuré est saccagé et pillé, le Château abimé… Le village se dépeuple, mais connaît une seconde heure de gloire lors de l’arrivée du chemin de fer à proximité. Il est revigoré, il est même le choix d’hôtes de marque, telle la Reine Mère Elizabeth Bowes-Lyon, qui séjourna au château en 1978, comme pourrait vous le raconter Thierry de Beaumont, l’actuel propriétaire.

Aujourd’hui, Saint-Jean-de-Côle, c’est un village très authentique et charmant. On s’y promène avec plaisir en passant sur son petit pont médiéval en pierres qui joue à saute mouton sur la Côle. C’est un délice, surtout à partir du mois de mai, où les Floralies (fête des fleurs) ouvrent la saison depuis 1982. Les rues sont toujours pavées, on y entendrait presque l’écho des charrettes d’antan et des sabots des chevaux acheminant la marchandise sur la place. Admirez d’un côté Le Château de la Marthonie et de l’autre, l’église Saint-Jean-Baptiste de style Romano-Byzantin, également classée. En été, les portes des belles maisons à colombage s’ouvrent pour dévoiler des boutiques de produits régionaux, des tableaux d’artistes, on déambule dans les ruelles fleuries (le village est gratifié de deux Fleurs). L’ancien prieuré se visite uniquement pendant les Journées du Patrimoine, mais le château ouvre ses portes aux visites guidées (renseignez-vous à la Mairie ou l’Office du Tourisme). Et les plus sportifs viendront à Saint-Jean-de-Côle, depuis la Voie Vert de Thiviers à Saint-Pardoux-la-Rivière, qui circule à quelques coups de pédale.

Saint-Amand-de-Coly et sa somptueuse église Abbatiale

En Périgord Noir, Saint-Amand-de-Coly, sur la commune de Coly-Saint-Amand, est un village niché au creux d’une vallée paisible et boisée. En arrivant, ce qui vous émerveillera c’est sa grandiose église Abbatiale, avec son imposant clocher-mur de 30m de haut ! Elle date du XII^e siècle, mais les fondements du village sont estimés au VI^e siècle. Ce village aussi, comme beaucoup en Périgord est marqué par la Guerre de Cent Ans, mais les habitants, vaillants, fiers et respectueux de leur patrimoine, se regroupent au XIX^e siècle sur l’impulsion de l’Abbé Carrier et vont entreprendre la rénovation de l’Abbatiale. Entrez respectueusement dans l’enceinte de ce témoin du passé, admirez les volumes, prenez du recul et allez vous promener tout autour du village pour bien vous imprégner de la position centrale de ce monument religieux hors normes. Pour visiter Saint-Amand-de-Coly, c’est facile ! Il y a des sentiers d’interprétation et un circuit pédagogique avec des panneaux d’informations à suivre. En famille, entre amis, c’est l’idéal pour ne rien rater, tout en bénéficiant d’une belle marche qui alterne entre le bourg, les coteaux et un pan de forêt.

À la belle saison, le village est animé : il y a des artisans, des boutiques de produits locaux, des restaurants exquis et pour séjourner, il y a tout ce qu’il faut en hébergements de vacances. Il y a même un marché gourmand nocturne très réputé, pendant le mois de juillet et d’août, autour de l’ancien séchoir à tabac ! C’est une grande commune, aussi ne manquez pas d’aller jusqu’au village de Coly, un peu plus bas, où coule le ruisseau aux eaux glacées et très bleues, le Coly. Vers Montignac, on vous recommande une halte et promenade autour du Château de la Grande Filolie, avec ses pâturages et son sentier boisé.

Saint-Léon-sur-Vézère, lové au creux de la rivière

Saint-Léon-sur-Vézère, c’est plus qu’un village, c’est un art de vivre. Dans la Vallée de la Vézère, ce territoire est habité depuis des dizaines de milliers d’années par l’Homme. Entre les Grottes de Lascaux à Montignac d’un côté et tous les vestiges qui s’égrènent comme un chapelet de l’histoire de l’humanité vers les Eyzies de l’autre, c’est dans un cingle (méandre) de la rivière, que Saint-Léon-sur-Vézère s’est développé autour d’un prieuré de moines bénédictins et sa belle église romane, au XII^e siècle. On fait un bon de quelques siècles, nous voici au temps des bateliers, qui transportent sur leurs embarcations, des vivres et des marchandises sur la Vézère, rivière sauvage. Elle n’hésite pas à sortir souvent de son lit, pour lécher les façades des maisons des habitants, qui sont habitués et respectent les humeurs de mère nature.

Promenez-vous à Saint-Léon-sur-Vézère, passez par le pont métallique de style Eiffel, devant la place de la Mairie (l’ancienne Maison de la Marine). Garez-vous et visitez à pied le bourg ramassé et tellement agréable. Vous passez devant le Manoir de la Salle (mon petit doigt me dit que ce sera bientôt un nouveau site touristique à découvrir…), vous vous engagez dans le village pour vous perdre avec bonheur dans les couredoux (petites ruelles étroites), vous passez la porte des artisans nombreux et talentueux, vous vous arrêtez au bord de la Vézère, pour pique-niquer, manger une glace, longer le petit chemin vers le Château de Clérans ou admirer la somptueuse église romane (entrez à l’intérieur !), hôte des concerts de musique classique du Festival du Périgord Noir en été. Ici, il fait bon vivre, il y a de délicieux restaurants pour toutes les bourses et pour vous amuser en famille après un bon repas, vous avez le choix !

Louez un canoë pour une descente tranquille ou sportive sur la Vézère. Emportez votre VTT ou vos baskets de randonnée, car il y a une multitude de chemins et de sentiers balisés autour de la commune. Poussez jusqu’en haut de la Côte de Jor : sur le chemin, plusieurs centres bouddhistes Tibétains, car Saint-Léon-sur-Vézère est un lieu spirituel de grande envergure. Vous voici en haut de la Côte de Jor, admirez l’un des plus beaux panoramas du département, dégagé et étourdissant ! Emmenez les enfants faire de l’accrobranche au Parc le Conquil, à deux pas du village vers Peyzac-Le-Moustier. On est si bien à Saint-Léon-sur-Vézère…

Limeuil, à la confluence de la Vézère et de la Dordogne

La Vézère qui coule en Périgord Noir, termine sa folle course ici à Limeuil, où elle rencontre les eaux non moins tumultueuses de la Dordogne. Ensemble, elles vous cheminer jusqu’au Bec d’Ambès pour former la Gironde. Revenons en Périgord, Limeuil, c’est un village d’artistes et d’artisans, un village lui aussi marqué par la batellerie, car au Moyen-Âge c’était un grand port, joyeux et vif.

Limeuil est construit sur une butte. Au sommet de celle-ci, là où aujourd’hui se trouvent les fantastiques Jardins Panoramiques (à visiter pour en savoir plus sur la faune et la flore, participer à un Escape Garden et voir un panorama à couper le souffle), il y avait auparavant un château fort. Pourquoi ? Parce que c’est une position stratégique, les pieds dans l’eau, le dos au coteau, en surplomb des deux rivières avec une petite plaine parfaite pour faire un port de commerce juste devant le village. De cette époque, il reste les vestiges des fortifications et les 3 portes d’entrée dans le bourg. Montez par la porte du Grand Port, rue du Port et furetez dans les petites ruelles, aux maisons bien alignées, certaines à colombage, d’autres accolées à un poulailler ou un jardin suspendu. Montez dans la ville haute, allez jusqu’à l’église Sainte-Catherine qui veille sur la cité en contrebas.

Limeuil, c’est un endroit si paisible qu’il inspire les artistes et les artisans. Venez les rencontrer ! Souffleur de verre, tresseur d’osier, peintres, potiers, ils sont nombreux à faire de Limeuil leur muse et le village est une vraie galerie d’art à la belle saison. Pour faire une pause, garnissez un panier de délices locaux à déguster de manière champêtre bohème, sur l’esplanade enherbée au bord de l’eau. Vous préférez vous attabler ? Limeuil ne manque pas de bonnes tables ! Un peu de sport ? Il y a des boucles de marche autour du village et des bases de canoë pour partir à l’aventure, en amont d’une des deux rivières !

Beynac-et-Cazenac : un voyage dans le temps

Les réalisateurs de films le savent, Beynac et ses ruelles, son château, sa vue, c’est un bijou qui mérite l’attention de tous. Le village est positionné à l’ascension du rocher, il grimpe, les ruelles sont escarpées et les maisons s’étagent jusqu’à atteindre le Château de Beynac, qui domine la vallée de la Dordogne, 152 mètres à pic en son sommet. C’est vertigineux, sportif, mais tellement bon de partir à l’assaut de Beynac ! Les ruelles pavées sont délimitées par les pans blonds/ocres des maisons aux imposantes et lourdes toitures de lauze, caractéristiques dans la région. À Beynac, de nombreuses querelles ont eu lieu… Au XII^e siècle, le château est l’objet de convoitises, il est bâti par la puissante famille de Beynac, l’une des 4 baronnies du Périgord. C’est qu’il n’est pas placé n’importe où ! Il domine la vallée et en son sein, la Dordogne, voie commerciale et de navigation essentielle. Les gabarriers qui passent et transportent les marchandises, doivent d’ailleurs s’acquitter d’un droit de passage à l’égard du Seigneur. Au XIII^e, les pêcheurs plongent cannes et filets dans les eaux poissonneuses, on y capture le saumon. Par un jeu de transmissions et de lègue, le château de Beynac devient la propriété de Richard Cœur de Lion, le fils d’Aliénor d’Aquitaine, à cette époque où la Dordogne a le cœur qui chavire entre la France et l’Angleterre. Visitez ce château somptueux pour plonger dans son passé.

Beynac à la belle saison, c’est un régal, comme son village voisin la Roque-Gageac, on y mange bien, on s’y promène avec de bonnes baskets, on peut faire un tour en gabarre ou en  canoë-kayak et de la montgolfière. De nombreux petits magasins charmants vous proposent des produits locaux de bouche et de l’artisanat de qualité. Un incontournable absolument : Montez tout en haut du village, après le cimetière il y a un chemin qui mène à un calvaire qui offre une vue époustouflante sur la Vallée.

La Roque-Gageac, un délicieux dédalle de ruelles

C’est au Moyen-Âge que l’histoire de la Roque-Gageac débute, avec les gabarriers. Sur la Dordogne, des bateaux à fond plat sillonnent le flux de l’eau depuis les hauts plateaux forestiers de l’Auvergne, pour fournir des marchandises et du bois, qui servira à la confection de tonneaux… Pour le très réputé Vin du Périgord et bien sûr, le vin Bordelais plus en aval. Blotti contre la falaise calcaire, la Roque-Gageac semble à première vue un simple alignement de maisons, mais garez-vous sur les  grands parkings au bord de l’eau et partez à l’assaut de ses petites ruelles, pour en découvrir tous les secrets ! À seulement 12km de Sarlat, la Cité Médiévale, la Roque-Gageac est l’un des villages les plus appréciés des touristes en Périgord. Les Évêques de Sarlat, qui s’y sont réfugiés pendant la Guerre de Cent Ans, ne s’y sont pas trompés. Ici on est à l’abri, on voit de loin et pour vous en rendre compte, grimpez en haut du Fort Troglodytique de la Roque-Gageac, de nouveau ouvert à la visite, après plusieurs éboulements, en 1957 et 2010, qui ont endeuillé le village (tout est à présent sécurisé par des filets, rassurez-vous). À proximité du fort, le Manoir de Tarde qui fut la demeure d’un Chanoine, grand ami de Galilée !

Dans ce petit coin de Dordogne, il y a un microclimat ! En attestent le jardin exotique à découvrir au centre du village ainsi que la magnifique Bambouseraie de la Roque-Gageac. Les végétaux exotiques se plaisent et prolifèrent dans cet environnement protégé par le rocher, bien exposé et abrité des vents dominants. Que faire à la Roque-Gageac ? Plein de choses ! Après la promenade, pensez à réserver un repas, dans l’un des très bons restaurants du village. Installé près de la rivière, c’est aussi beau que bon. Partez pour une balade en canoë, vous êtes à proximité de vues époustouflantes sur le Château de la Malartrie, à l’entrée du village, un peu plus loin le belvédère des Jardins de Marqueyssac, puis encore un peu plus loin, le pont et le village de Castelnaud-la-Chapelle avec son château qui coiffe un promontoire rocheux en surplomb de la rivière. Les plus sportifs continueront jusqu’à Beynac et même plus loin vers Saint-Vincent de Causse pour apercevoir le Château des Milandes ! Quel panorama ! Pas envie de faire du sport ? Il y a les fameuses balades en gabarre, pour revivre les aventures des marins d’antan. Et pourquoi pas une promenade en Montgolfière ??

Domme, le belvédère de la Vallée de la dordogne

Domme est un village plateau, qui commence à 60m d’altitude pour s’élever à plus de 300m au dessus de la vallée, offrant un promontoire sans pareil, du haut de son esplanade. Un endroit rêvé pour siroter un verre ou manger une glace, après une petite grimpette très agréable dans la rue principale, le long des boutiques spécialisées, artisans et restaurants fameux.

Domme est une bastide, oui, on ne dirait pas ! Le tracé habituel a été adapté à la déclivité du bourg. Fondée fin du XIII^e siècle, Domme est entourée d’un mystère autour de la détention de Templiers, qui auraient gravé des inscriptions énigmatiques dans la roche friable et calcaire de la Porte de la Tour. On ne vous en dit pas plus, car ce mystère est à résoudre à la faveur d’un Escape Game ou d’une visite avec un guide conférencier sur place.

À Domme, on se délecte de tout : des détails architecturaux, de la vue, des gourmandises dans les boutiques cadeaux, mais aussi de son sous-sol, car en dessous de l’Office du Tourisme se cachent les concrétions immémoriales de la Grotte de Domme. Une visite à ne pas manquer !

Castelnaud-la-Chapelle, son château, mais pas que !

Castelnaud-la-Chapelle raisonne dans notre esprit en premier lieu avec son château, théâtre sanglant de la Guerre de Cent Ans entre les français et les anglais. Comme beaucoup de villages de la Vallée de la Dordogne, il est bâti sur un promontoire rocheux, pour toiser les châteaux rivaux et surveiller la confluence entre la Dordogne et le Céou en contrebas. Le Château est construit au XII^e siècle, il est maintes fois remanié et détruit jusqu’à tristement devenir une carrière de pierres. Il est à présent protégé et valorisé grâce à des visites et la présence du Musée de la Guerre au Moyen-Âge. C’est en été que la visite vaut le coup, quand les protagonistes se costument comme à l’époque et que des démonstrations de machines de levage et de tir sont faites !

Il n’y a pas qu’un seul château à Castlenaud, il y en a au moins 6 et l’un d’eux est le somptueux et émouvant Château des Milandes. Un vrai coup de cœur pour tous : les amoureux des jardins seront enchantés par la promenade dans cet environnement verdoyant qui alterne les jardins à la française et un parc à l’anglaise (un lieu qui réconcilie les peuples aux querelles antédiluviennes !). Les enfants adorent entrer dans les volières, jouer dans le parc, explorer la cabane en bois dans un arbre et voir le spectacle de rapaces de grande qualité. Les amateurs de belles histoires vont découvrir le monde magique et courageux de Joséphine Baker, meneuse de revue, mère adoptive à l’amour inconditionnel et résistante pendant la guerre, car le Château des Milandes était sa demeure !

À Castelnaud-la-Chapelle, la fête n’est pas finie, louez un vélo et partez sur la véloroute voie verte du Céou, parfaitement adaptée à tous les niveaux, elle va jusqu’à Daglan et même plus. Faites du canoë sur la Dordogne, pour apprécier les alentours sous un autre angle. Quand vous en avez assez du sport, dirigez-vous vers l’Écomusée de la Noix et la truffière du domaine de Vielcroze pour en savoir plus sur deux spécialités du Périgord. 

Belvès et ses 7 clochers

Belvès est un Castrum, un village fortifié qui date du XI^e siècle, mais son occupation serait beaucoup plus ancienne et de nombreux peuples sont passés par là : celtes, romains, francs… Au Moyen-Âge, le village aurait été partagé par 7 coseigneurs, serait-ce pour cela que l’on y dénombre 7 clochers ? Vous le savez, les guerres de religions n’ont pas épargné notre doux Périgord, mais Belvès est l’une des cités médiévales qui a été la plus préservée et s’est le plus vite relevée.

Aujourd’hui, c’est un village très agréable, au-dessus de la Vallée de la Nauze, que l’on atteint en voiture mais que l’on parcourt à pieds. Il y a de nombreux éléments patrimoniaux à y découvrir et visiter, comme le Château de Belvès du XIV^e siècle qui vous offrira la découverte de somptueuses peintures historiques, découvertes en 2010. Promenez-vous dans les ruelles du village pour y voir sa halle du XV^e qui abrite toujours le marché hebdomadaire, la Maison des Consuls, la Tour des Filhols… Et une curiosité ! Les habitations troglodytiques de Belvès qui se visitent, en-dessous de la halle et sont le témoin de la vie des personnes désargentées de Belvès, qui occupaient ces espaces confinés et peu chaleureux, du XIII^e au XVIII^e siècle.

Les amateurs de marche iront se promener dans la forêt de la Bessède, et pour visiter la ville de manière ludique, nous vous recommandons de faire confiance à Fabio au travers d’un livret de découverte à prendre à l’Office du Tourisme. On passe du Moyen-Âge à l’époque industrielle avec la découverte de la Filature de Belvès, où l’on transformait la laine en en fil à tricoter ou tisser, dans un moulin au bord de la Nauze.

Monpazier : La bastide parfaite !

Monpazier est une bastide en Périgord Pourpre et pas des moindres, on dit que c’est la mieux conservée de la région et que sa beauté a inspiré la construction d’autres villes neuves sur ce modèle. Arpentez le sentier de découverte, jalonné de panneaux pour en savoir plus sur son histoire et sa création. C’est près de l’église Saint-Dominique, que vous trouverez un poinçon métallique sur le sol, qui représente le point de départ de la bastide. On plantait un poteau dans le sol et on cordait pour aligner les rues bien parallèles et perpendiculaires ! Pour entrer dans la ville, passez par l’une des 3 portes restantes sur les 6 initiales. Sur la place des Cornières, qui est une vraie place à arcades, il y a une halle soutenue de poutres en châtaignier, blanchies par immersion dans la rivière et une mesure à grain d’époque.

Visitez le Bastideum à Monpazier, un centre d’interprétation ludique et moderne, consacré aux bastides justement ! Vous en saurez plus sur ces villes nouvelles et vous comprendrez pourquoi Monpazier est si particulière.

Voici le tour des Plus Beaux Villages de France en Périgord terminé ! Nous espérons que ces détails vous ont donné envie d’en savoir plus et d’aller visiter ces magnifiques villages. Pensez à nous taguer sur Instagram @guideduperigord si vous souhaitez nous envoyer des photos ou que nous valorisions les vôtres !

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