L'histoire ne démentira pas son jugement. Car, à l'image des plus grands terroirs du monde, celui de Bergerac réunit toutes les conditions qui font éclore un grand vignoble : un climat chaud, celui de l’Aquitaine, que tempère la fraîcheur de la rivière. Des expositions en coteaux ou en plateaux conjuguant les bénéfices d'un ensoleillement maximum à ceux d'un parfait drainage des eaux pluviales. Des sols pierreux ou calcaires dont la pauvreté fait justement la richesse, car elle impose à la vigne efforts et souffrance pour créer les arômes les plus rares.
Ces richesses de la nature ne seraient rien sans le savoir-faire des hommes dans l'alliance des cépages et des sols, les mille soins prodigués à la vigne, leur art de la vinification et de l'élevage.
En terre de Bergerac, ce métier à 2 000 ans. C'est dire combien l'expérience de générations de vignerons l'a cultivé jusqu'à en faire un art presque parfait.
Aujourd'hui, tous ces hommes s'emploient à marier l'héritage de cette tradition avec les plus récentes innovations de la science œnologique. Ainsi, d'immenses efforts ont été entrepris, privilégiant la qualité et le traitement de la vendange, la mise en bouteille à la propriété, la conduite de la vinification et l'élevage selon de nouvelles techniques naturelles.
Dépositaire d'un terroir situé au carrefour millénaire d'échanges et de passages, le vigneron bergeracois possède un sens de l'hospitalité empreint de simplicité, une bonhomie et même parfois une truculence qui font quelque peu oublier un autre trait fondamental de son caractère : la ténacité
contenu sponsorisé
Le vignoble est une part très importante de la gastronomie et de la culture périgourdine.
S'il se développait dans la plus grande partie du département avant la crise phylloxérique, il ne concerne plus que le Bergeracois.
Il représente par contre la partie la plus importante et la plus dynamique de l'économie agricole de cette région.
Rouges et blancs sont actuellement à égalité, alors que les blancs (surtout moelleux) représentaient 80 % de la production dans les années 50. La totalité des vins d'AOC est regroupée autour de la vallée de la Dordogne. Elle peut être divisée en trois zones relativement homogènes :
Les appellations Monbazillac et Saussignac en font partie. Ce sont des terres argilo-calcaires, devenant de plus en plus calcaires en allant vers le Sud.
contenu sponsorisé
de Mouleydier à l'Est au Fleix à l'Ouest. Zone de petite production à dominante rouge. C'est une structure de petites exploitations, souvent en polyculture, incrustées dans des zones boisées importantes, à l'exception du vignoble de Pécharmant, qui présente un autre îlot de monoculture.
Vélines, Villefranche-de-Longchapt. C'est le secteur des Montravel pour les blancs, mais les Bergerac rouges y sont aussi bien représentés. C'est aussi une zone de petites exploitations à forte implantation coopérative.
Terrains, paysages, tout fait plutôt penser à une enclave bordelaise en AOC Bergerac, plus qu'à une terre périgourdine. Elle n'est séparée des AOC Bordeaux et Entre-deux-Mers que par la rivière.
Minzac ou Villefranche jouxtent les côtes de Castillon et le Saint-Émilionnais.
Au cœur du Périgord, au Sud de Bergerac, en Dordogne, le vignoble s'étend sur les communes de Monbazillac, Colombier, Pomport, Rouffignac-de-Sigoulès et Saint-Laurent-des-Vignes.
En tout 2 700 ha au sol essentiellement argilo-calcaire, encadrés par les vallées de la Dordogne et de la Gardonnette.
BERGERAC ET CÔTES DE BERGERAC :
C'est une production en pleine expansion dans notre région : ils sont élaborés le plus souvent par saignée (macération courte et vingt-quatre heures maximum) et à base de Cabernet Sauvignon.
Ce sont des vins à boire jeunes et frais. Ils sont flatteurs, rafraîchissants et parfumés.
BERGERAC ET MONTRAVEL
CÔTES DE BERGERAC MOELLEUX, SAUSSIGNAC, HAUT-MONTRAVEL, ROSETTE, CÔTES DE MONTRAVEL :
contenu sponsorisé